La santé publique implique des données publiques.
Publié par The Troll le 10 08 2017

Cela claque de partout comme des voiles folles prisent aux vents violents : il y a une offensive générale pour protéger le marin vaccination contre le retour de l'obscurantisme égoïste de ceux qui ne veulent pas se vacciner et mettent en danger la population de ceux qui ne peuvent pas se vacciner. (il faut les chercher ceux là, le médecin qui décide que l'on ne peut pas vacciner un enfant doit être comme les navigateurs solitaires : solitaire.)

Donc nous voyons fleurir partout sur la toile, les même arguments, sans aucune preuve _scientifique_ répétés jusqu'à en faire des vérités, des dogmes qu'il suffirait d'énoncer pour que celui qui se pose des questions soit un complotiste idiot et obscurantiste.

Donc, à la louche, pour faire simple :

  • Les labos ne gagnent pas d'argent avec les vaccins (juste lol dans un marché qui avoisinera les 20 000 000 000 à court terme).
  • Les vaccins n'ont pas d'effets secondaires et s'ils en ont (ce qui n'est pas le cas) ce serait moins grave que ce dont ils protègent. Va expliquer cela aux parents dont le bébé est mort avec le vaccin contre la gastro : au moins il remplissait pas ses couches de caca, le bénéfice est bien supérieur à la vie du bébé.
  • Si tu es vacciné, tu protèges les autres. Alors faudrait d'abord apporter la preuve de cette protection de groupe (avec des études scientifiques sérieuses) et ensuite faudrait montrer que dans une population qui suit le schéma vaccinal classique l'ensemble de la population est bien immunisée et ne peut pas être porteuse d'un germe dangereux pour une personne non vaccinée.
  • Aluminium et autres adjuvants sont sans danger : le mercure l'était aussi jusqu’à ce qu'il devienne dangereux, le tabac et l'amiante c'était pareil, et je parle pas de la dépakine ou était inscrit dans le vidal jusque tard que la grossesse n'était pas une contre indication... de la vraie science on vous dit.

Moi je demande quelques réponses simples à des questions simples :

  • En 'éradiquant' (si c'est possible), un virus ou bactérie, est-ce qu'on ne laisse pas la place à un autre que notre corps ne connaît pas. Étant de fait plus risqué ? Voir en inde pour la polio qui est remplacée par la paralysie flasque aiguë qu'on ne sait pas soigner.
  • En vaccinant à tout va, est-ce qu'on ne déplace pas l'age auquel on attrape la maladie ? la rendant plus dangereuse, par exemple la rougeole à 3 ans c'est 'bénin' en général tandis qu'à 30 ça pique.
  • En ne laissant pas notre corps se défendre pour de vrai, est ce que l'on n’amoindrit pas notre potentiel immunologique, nous devenons du coup plus sensible aux germes et bactéries et qu'il faudra de plus en plus de vaccins contre de plus en plus de choses ?
  • Pendant des dizaine d'années, les antibiotiques c'était automatique pour éradiquer les dites bactéries et fallait bien, suivre le traitement jusqu'au bout, on voit ce que cela donne : des multi-résistances qui sont bien plus problématiques pour la médecine que les oreillons ou la rougeole. Et si nous recommencions la même erreur avec cette vaccination à tout va ?
  • Enfin, il est éminemment triste qu'une enfant meure de la rougeole, mais il y a, à la louche,
    • 500 morts subite du nourrisson par an sans qu'on en fasse une priorité nationale - alors que l'on sait que la fréquence des mort des nourrissons est double dans les 15 jours suivant la vaccination que dans les 15 jours suivant
    • au moins 20 000 morts par iatrogénie tous les ans dans l'indifférence la plus totale des autorités sanitaires qui diminue le personnel soignant.
    • Il y aurait 40 % des malades qui serait iatrogène. Presque la moitié des personnes sont malades _a cause_ de la médecine.
    • Un étude montre que lorsque l'on diminue les soignants dans les services, la mortalité des patients augmente, et pourtant on continue à vider les services

Comme on peut le voir, des questions simples qui demandent des réponses sérieuses assorties d'une cohorte d'études scientifiques faites par des personnes indépendantes avec les données brutes en open data, disponibles pour l'ensemble de la population (c'est cela la science : des expériences que l'on peut analyser et reproduire, et donc il faut les données de l'expérience et le protocole accessible).

Il n’échappera à personne que la santé publique, les gouvernements successif s'en foutent, leur unique objectif est de la faire de la croissance, en obligeant les gens à dépenser - directement ou indirectement - et quelle croissance facile de multiplier les vaccins à 40 euros à la place de ceux à 1 euro.

Qu'attendre de la part de gens élus avec l'argent des multinationales sinon de les voir leur renvoyer l’ascenseur en les favorisant économiquement en leur donnant un marché captif de cobayes obligés de suivre un traitement.

Enfin je pense qu'il faut, pour la santé publique, des données publiques : dès qu'un médicament est remboursé par la sécu, TOUTES les études préalables à sa mise sur le marché AINSI que le suivi en direct de la pharmacovigilance doit est en OPEN DATA, accessible par tous les citoyens sur un site internet, sans abonnement.

D'autant plus avec les vaccins qui sont obligatoires

Il est hors de question de m'obliger à prendre une molécule chimique sans être certain que des gens indépendants aient pu reviewer les études de faites.Alors on peut décider que c'est un secret commercial, que ce sont des données privées, en ce cas, pas d'obligation et pas de remboursement

Pour finir, il serait équitable d'avoir besoin du même niveau de preuve lorsqu'on se plaint d'un effet secondaire que celui qui est admis pour justifier la vaccination : depuis les vaccins il y a moins de maladies est le seul argument scientifique que l'on entend, donc depuis que je suis vacciné, je suis malade est l'argument qui devrait suffire à être indemnisé (par le labo et pas par l'état).

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